"Under The Neem Plum Tree"
Cinq ans après The Melted Morning (qui avait eu les honneurs du numéro 161 du Cri du Coyote), Danni Nicholls revient avec un album de huit titres (donc court, trop court), Under The Neem Plum Tree. Dès la première chanson, on a l'impression d'entendre un classique de la country music. Et pourtant, Under The Neem Plum Tree, est un titre original que Danni a composé avec Susan Peacock. C'est même le seul inédit puisque, à côté de cinq reprises, Danni réinterprète deux de ses chansons qu'elle avait déjà enregistrées, avec des arrangements et orchestrations différents (Between The River & The Rail Way et Ancient Embers). Les reprises, parlons-en, ce ne sont que des standards: My Happiness, Crazy, Blue Bayou, Can't Help Falling In Love et Tennessee Waltz. La jeune femme, originaire de Bedford, UK, et établie à Nashville, TN, place la barre très haut quand on pense aux interprétations originales et aux nombreuses reprises, généralement de haute volée, de ces classiques. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Danni peut regarder droit dans les yeux Elvis, Roy, Willie, Linda, Pee Wee, Patti, Frank, Emmylou et tous les autres, tellement elle est à l'aise sur ces mélodies, au rythme légèrement jazzy auxquelles elle insuffle une fraîcheur bienvenue et, pour tout dire, inespérée. Pour cet album produit et enregistré par Sarah Peacock, Danni, armée de sa guitare acoustique, s'est entourée d'une équipe réduite mais ô combien efficace, avec au premier plan Brett Resnick et sa pedal steel enchantée. Sarah Peacock joue du piano et chante, Shawn Burne est à la basse et à la mandoline et Emerald Rae au fiddle, et tous contribuent à faire de ce disque un des enchantements de l'été.
"Bramble Bridge"
Depuis le disque de Texas Martha & The House Of Twang intitulé Long Way From Home présenté en juin 2015 pour le n° 145 du Cri du Coyote, j'ai eu le bonheur de chroniquer tous les disques de Martha Fields alias Marty Fields Galloway et je me réjouis d'avoir vu juste, il y a neuf ans, lorsque je prédisais un bel avenir à cette artiste établie vers Bordeaux une partie de l'année. Comme un pont jeté entre les genres, les générations et les continents (Southern White Lies). Avec Bramble Bridge, il est question d'un petit pont situé dans le Comté de Wayne, West Virginia, qui est l'épicentre de l'héritage de Martha et nous conduit de façon virtuelle jusqu'au Texas et en Oklahoma et même au-delà, en Europe, là où Martha s'efforce de "faire un pont pour de bon". Dès les premières notes de All I Know, on sent que Bramble Bridge est dans la lignée de ses prédécesseurs. La guitare et la basse bourdonnent, le banjo marque un rythme déjà infernal et Martha, "prise entre le diable et la mer bleue profonde", emporte tout sur son passage. Vient ensuite l'émouvant hommage à Grandma, Irene's Mountain Railway, qui commence comme un country-rock et se termine sur des notes de gospel (Life's Mountain Railway) parmi lesquelles celles du violon se distinguent. Avec Rosabelle's Ghost, il est encore question du diable qui vient de Kankakee et n'a jamais quitté le Kentucky. Martha rugit de plus belle, de sa voix très soul, sur fond, entre autres, de guitare électrique, d'orgue Hammond et de pedal steel. Avec Nightrider Blues, il est encore question du diable et du blues (clin d'œil à Robert Johnson?), de la vie sur la route, de country music et d'Opry, avec un harmonica qui, déjà, se distingue. Introduite par quelques notes de guitares après lesquelles on s'attend presque à entendre la voix de Jim Morrison, Party Marty est un autoportrait décliné à la troisième personne: "Elle est trop country / Non elle est trop blues / Les garçons sont tous français". Sans doute des phrases entendues et qui font doucement sourire aujourd'hui. Martha enfile ses chaussures de danse, affirme que Marty et les garçons vont secouer la salle ce soir et conclut ainsi: "Vous vous sentez bien? / Je me sens bien! / Nous sous sentons tous bien". Et puis vient Are You Ready For Some Country? où le twang du groupe est de plus en plus envoûtant et pour lequel le disque s'habille aux couleurs de Bakersfield, de Buck et Merle. Marty retrace son itinéraire: "Eh bien tout a commencé en Kentucky et West Virginia aussi / Puis j'ai volé jusqu'en Californie /Mais je suis une Okie en dépit de tout / J'ai passé une vie au Texas pourtant la France est ma maison". Et c'est ainsi qu'elle a rencontré ces "hotshot pickers" dans sud-ouest. "Pas des cons", disaient-ils en se marrant! Et ce couplet en français: "Tu es prêt pour la country / On va t'emmener / Met tes santiags et ton joli chapeau / Ça c'est la cerise sur le country gâteau". Tout cela nous conduit sur les Country Roads Of France, et l'on retrouve le pont évoqué plus haut, celui qui est jeté entre les genres, les générations et les continents: "Sometimes we're so tired but the show must go on / Yes, that bridge is long and wide, Faire un pont, pour de bon" (Parfois nous sommes si fatigués mais le spectacle doit continuer / Oui ce pont est long est sauvage, faire un pont pour de bon). Ne m'en veuillez pas si j'y vois un clin d'œil personnel. On est en tout cas dans la country music du meilleur tonneau, celle qu'annonçait le titre précédent. Et cela ne se dément pas avec Biscay Bay où le dobro, le violon, la mandoline et l'harmonica se distinguent tour à tour. Pour Sweet Lips, c'est une guitare majestueuse qui introduit la chanson, avec encore des interventions remarquables du dobro et de l'harmonica. Martha se pose une question, "est-ce que tes lèvres pourraient être plus douces?". Je ne connais pas la réponse, mais je peux affirmer que ce blason les célèbre remarquablement. L'ambiance est moins légère pour Curse On The Greenbrier, une élégie où les instruments (violon et dobro notamment), adoptent des tonalités plus sombres, inquiétantes même. L'album se conclut avec le traditionnel Wayfaring Stranger, qui prend ici une dimension très émouvante, avec un rythme lancinant et des chœurs gospel. C'est un beau final pour un disque qui célèbre à la fois les racines familiales et musicales de Marty, mais aussi son présent et son avenir des deux côtés de l'Atlantique. Je vais éviter de trop manier le dithyrambe pour conclure mais Marty et son groupe (son Hot Band à elle) arrivent encore à m'épater. J'ai cité les instruments mais pas les musiciens. Ils méritent une sortie de scène sous vos applaudissements: Manu Bertrand (dobro, guitares acoustiques, pedal steel lap steel, Weissenborn, résonateur, banjo, mandoline), Urbain Lambert (guitare électrique), Olivier Leclerc (violon), Serge Samyn (contrebasse et basse électrique) et Denis Bielsa (batterie et percussions) mais aussi Christophe Dupeu (harmonica), Xavier Duprat (piano et orgue Hammond) sans oublier la touche américaine avec les voix de Jared Tyler, Jesse Aycock et Mallory Eagle. La dernière bonne nouvelle est que nous allons bientôt retrouver cette belle équipe pour un album en public, déjà enregistré.
"Empire State"
Greg Copeland, natif de Californie du sud, fait un peu figure de légende. Son nom est apparu dès 1967 avec le premier album de Nitty Gritty Dirt Band et le titre Buy For Me The Rain coécrit avec Steve Noonan et qui fut un succès pour le groupe. À la même époque, il avait écrit quelques titres avec son ami Jackson Browne, publiés sous le manteau dans les fameuses Nina Demos. Il a fallu attendre 1982 pour le premier album de Greg, Revenge Will Come, et vingt-six ans de plus pour le suivant, Diana And James, avant The Tango Bar paru en 2020. Au bout de quatre ans, notre homme est (déjà) de retour avec Empire State fort de cinq titres. Comme The Tango Bar, cet EP est produit par Tyler Chester et l'on y retrouve à peu près les mêmes musiciens (Val McCallum,Tyler Chester, Greg Leisz, Jay Bellerose) avec, cette fois, Jennifer Condos à la basse. On sent beaucoup de spontanéité dans ces quatre chansons écrites par Greg (le cinquième titre est un enregistrement de cris de coyotes depuis le jardin de l'artiste), et aussi beaucoup de complicité entre les différents instrumentistes. Le disque commence avec Boon Time, tranquille et ensoleillé au départ avant de prendre un côté inquiétant, lié à la violence qui est de plus en plus présente dans la société, notamment en politique, et annonce un réveil difficile. We The Gathered conserve ce côté sombre, avec un rythme lancinant et guitares qui se répondent, la pedal steel de Greg Leisz, et la guitare électrique de Val McCallum. Tout cela confère au disque un aspect musical très actuel, pas évident a priori chez un songwriter plus que septuagénaire. Ce titre est pour Greg une sorte d'hymne qui décrit le long voyage vers le paradis. 4:59:59 bénéficie de la présence du violon de Sara Watkins qui se distingue particulièrement, avec la mandoline de Greg et les claviers de Tyler. Vient ensuite Coyotes, l'intermède cité plus haut avant que l'album ne se referme sur Empire State. Ce titre évoque un autrice-compositrice qui quitte son petit ami, New York et l'empire américain, le tout en même temps, se donnant le temps de réfléchir à ce qu'elle veut vraiment et à le faire. Empire State est une nouvelle preuve du talent de Greg Copeland et de sa capacité à poser les mots justes sur des mélodies qui ne le sont pas moins. Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, il est grand temps de découvrir cet artiste trop rare.
"Everyday Miracle"
Brock DAVIS ne fait pas partie de ces artistes dont la renommée a franchi nos frontières. Élevé près de Vancouver, Canada, il est aujourd'hui établi à Santa Cruz, Californie, et je ne connais de lui que son précédent album, A Song Waiting To Be Sung, paru en 2022. Everyday Miracle marque à la fois une continuité et une évolution par rapport à son prédécesseur dans la mesure où notre homme se démarque des artistes qui l'ont inspiré pour aborder des thèmes plus profondément personnels. Sur le plan du son, on retrouve une production (due à Brock Davis et Zach Allen) qui alterne entre titres très propres et polis (un peu à la manière des disques country-folk de l'époque des débuts du CD) et d'autres plus dépouillés, avec une batterie moins en avant. C'est à ces derniers que vont ma préférence, et des chansons comme Rain Falling On The Water, I'll Always Be Your Dad, The Warrior ou encore September Rain mettent parfaitement en valeur un auteur-compositeur de premier plan. Les thèmes abordés vont des choses simples du quotidien (Everyday Miracle) aux joies de la famille (Make A Family - Brock est resté un certain temps éloigné de la musique pour prendre soin de sa famille) en passant par des sujets plus profonds (It Just Takes One, inspiré par #MeToo) ou simplement sentimentaux comme Angela (Please Say Yes) et My Promise To You. Ce disque est particulièrement agréable à écouter dans la mesure où il dégage une positivité et un optimisme de tous les instants (Ready For The Good Time, le titre le plus rock des treize ici présentés), même quand le thème est grave. Les musiciens enrôlés ont tous un pédigrée sérieux qui va de Bob Seger à Blake Shelton et ont pour noms Pat McGrath (guitare acoustique et mandoline), Rob McNelly et Justin Ostrander (guitares électriques), Duncan Mullins (basse), Marcus Finnie (batterie), Russ Pahl (pedal steel) et Michael Rojas (B3 et piano). Brock joue du piano et chante, accompagné par un groupe de vocalistes aux accents parfois grandioses de chœurs gospel (Give Forgiveness) qui contribuent beaucoup au côté solaire de l'album. Quand résonnent les dernières notes de cet album, on se sent bien, et l'on n'a qu'une envie, c'est de reprendre l'écoute depuis le début.
"Thank God We Left The Garden"
S'il est originaire de San Antonio, Texas, Jeffrey Martin, qui approche de la quarantaine est établi à Portland, Oregon, terre aujourd'hui bénie des songwriters où il côtoie souvent l'excellente Anna Tivel avec laquelle il a souvent collaboré. Thank God We Left The Garden est son quatrième et, si Dieu (ou la justice) existait, il marquerait la consécration d'un très grand songwriter, poète et guitariste de talent. J'avoue l'avoir entendu d'une oreille distraite il y a quelques années, et si l'ami Hervé n'avait posté un de ses titres sur Facebook, je serais encore une fois, sans doute, passé à côté. On retrouve dans cet album toute la magie des premiers disques de Townes Van Zandt, John Prine, Paul Siebel ou Sammy Walker (pour ne pas citer Robert Zimmermann). Jeffrey a enregistré les onze titres dans une cabane de 3m² installée dans son jardin et aménagée en studio, armé des ses guitares acoustiques, Jon Neufeld a ajouté quelques notes de guitare électrique sur trois titres, a mixé et mastérisé le tout, et le tour était joué. Les onze chansons sont autant de joyaux qui touchent immédiatement l'auditeur au plus profond, portés par une voix douce et chaude. C'est le type d'album qu'on ne peut écouter que dans le calme, sans rien qui ne puisse nous distraire. Dès lors c'est un régal permanent pour qui est sensible à la poétique beauté des mots, aux mélodies qui se faufilent subtilement, sans tapage, dans notre cerveau pour n'en plus ressortir. Le disque est souvent sombre, voire triste, à l'exemple du premier titre, Lost Dog, avec ce dernier couplet: "J'ai rencontré un ange, un homme ennuyeux près d'un arbre / Son feu a été volé par une éternité / Je serai mort dans un moment, rien qu'une respiration et je serai parti / L'amour est tout ce qui ne peut être gardé trop longtemps". Il est ensuite question d'un jardin, celui d'Adam et Ève, avec un arbre fruitier dans Garden (on retrouve ce thème plus loin dans Daylight), on croise un Quiet Man avec lequel il est encore question du paradis, de Dieu et du diable. Dans Red Station Wagon, la trahison semble être l'inspiration ("Je ne peux pas croire que je t'ai laissé tomber"). Si Paper Crown a un aspect désabusé, on retrouve un peu d'optimisme avec les titres suivants, mais un optimisme teinté de fatalisme, comme dans There Is A Treasure ("Le soleil se lèvera comme il le fait toujours, le jour où je mourrai") ou dans Daylight ("Et mes meilleurs rêves sont seulement une triste imitation"). I Didn't Know semble autobiographique et Jeffrey y évoque des souvenirs de Cincinatti et des moments de dur labeur de ses parents. Sculptor est un des grands moments du disque, avec en arrière-plan la guitare de Jon Neufeld qui sonne comme un violon électrique: "Mais tu as écrit une lettre comme une sculpture / Et j'ai pleuré et laissé le jour passer / Ta respiration sur mon épaule me manque". Le dernier titre, Walking, est un moment de pure poésie (c'est loin d'être le seul. "J'entends un chant au loin / Les ombres ont des visages plaisants / Elles valsent avec les arbres / Quand je sors marcher". Les derniers mots sont à l'image d'une grande partie du disque, doux-amers: "Oui, nous nous en irons sans rien / De la même manière que nous sommes venus / Alors je sortirai marcher". On ne sort pas intact de l'écoute de Thank God I Left The Garden, un disque qui nous incite à nous poser beaucoup de questions, avec pour seule certitude celle d'avoir découvert (enfin) un songwriter parmi les meilleurs se son temps.
"Stars In The Southern Sky"
"There are stars in the southern sky / Southward as you go / There is moonlight and moss in the trees / Down on the Seven Bridges Road". Ces quatre vers sont le début de Seven Bridges Road, l'une des compositions les plus connues de Steve Young qui est également le titre de son deuxième album solo. Mais Stars In The Southern Sky est le titre choisi pour la réédition de Honky Tonk Man, troisième album de Steve, paru en 1975 sur le label indépendant Mountain Railrod Records et faisant figure (relative) de rareté (même s'il a été réédité par la suite par Rounder Records en vinyle, puis en CD). Il ne s'agit pas cependant d'une banale réédition puisque l'album originel, en plus d'un titre bonus un peu anecdotique (Stanley And Henry par Jim Post & Steve Young), est agrémenté de deux CD supplémentaires enregistrés en public au milieu des seventies, soit un total de 34 titres jamais publiés sous cette forme. Honky Tonk Man, l'album studio, est constitué de douze chansons, la première moitié étant consacrée à des reprises avec notamment The Night They Drove Old Dixie Down (The Band), Ramblin' Man (Hank Williams), Rock Salt & Nails (Bruce "Utah" Philips). La seconde moitié, en dehors d'une adaptation très personnelle de Sally Goodin, est constituée de compositions de Steve: Traveling Kind, Alabama Highway, Vision f A Child, We've Been Together On This Earth Before et The White Trash Song. Dans la discographie de Steve, du moins dans sa première décennie, Honky Tonk Man est l'album pour lequel cet artiste, qui a toujours refusé de se compromettre, a bénéficié de la plus grande liberté de création grâce à son label et au producteur Stephen Powers. C'est ce dernier qui est aux commandes pour la réédition, assisté de Ted Olson et, en conséquence, le résultat ne peut qu'être conforme aux attentes de ceux qui ont suivi la carrière de Steve (1942-2016). Il va même au-delà tellement les titres enregistrés en public constituent un cadeau inespéré. Steve Young était la plupart du temps catalogué comme un chanteur country, parfois vu comme un des piliers du mouvement Outlaw. Le répertoire interprété ici démontre qu'il est bien plus que cela. Armé de sa guitare et de sa voix très blues, il n'hésite pas à s'attaquer à Hobo Blues de John Lee Hooker, à That's Alright Mama d'Arthur "Big Boy" Crudup, Tobacco Road de John D. Loudermilk, ou encore You Don't Miss Your Water de William Bell et même Midnight Rider des Allman Brothers. Ses confrères songwriters sont également à l'honneur: Townes Van Zandt (No Place To Fall), Bob Dylan (Don't Think Twice, It's Alright), Rodney Crowell (Home Sweet Home Revisited), Mickey Newbury (Frisco Mabel Joy) ou Tom T. Hall (The Day That Clayton Delaney Died). Tout cela n'est qu'un échantillon et, bien sûr, Steve n'omet pas ses propres compositions: Long Way To Hollywood, Ragtime Blue Guitar, Seven Bridges Road, Montgomery In The Rain, Lonesome On'ry And Mean, Traveling Kind, The White Trash Song, All Her Lovers Want To Be The Hero, Old Memories (Mean Nothing To Me), My Sweet Love Ain't Around, We've Been Together On This Earth Before. C'est un véritable best of, entendu pour la première fois dans une ambiance intime qui convenait si bien à ce véritable troubadour pour qui la scène, jusqu'au bout, a constitué un véritable bonheur. À son décès, Steve Young nous a laissé un héritage de dix albums solo de chansons originales, plus deux albums en public et un autre de réenregistrements d'une dizaine de ses titres phares (sans oublier un disque avec le groupe Stone Country). Un Live In Holland a été publié en 2019 pour notre grand plaisir que ce Stars In The Southern Sky ne fait qu'amplifier.
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