"Mama’s Boys"
Voici déjà le premier album des Oak Ridge Boys avec le remplaçant de Joe Bonsall, décédé en juillet dernier, Ben James, qui évoluait précédemment aux côtés de Dailey & Vincent. L’album s’intitule Mama’s Boys car les mamans constituent le thème des dix chansons nouvelles. Ils n’ont donc pas attendu la fête des mères car il est sorti en novembre. Pour les plus jeunes rappelons quand même que le quatuor constitué de septuagénaires a obtenu dix-sept n°1 après avoir débuté sa carrière en tournées avec Johnny Cash. Et si vous dansez sur les tubes new-country de Nashville vous n’irez pas au terme des dix titres, si courts soient-ils. Pour apprécier ce disque il faut avoir écouté par le passé les Bellamy Brothers ou les Statler Brothers: de la musique simple, traditionnelle et basée sur les harmonies vocales. Pas d’effets techniques irritants pour habiller (dégrader ?) une country à l’ancienne aux reflets gospelisants.
"Weird Wild Wonderful"
Le vocal d’Emily Hicks serait agréable dans sa douceur s’il n’avait ce petit timbre métallique qui me dérange quelque peu. L’ambiance est plus americana que purement country bien que certaines chansons auraient mérité d’être habillées de violon et de pedal steel guitare. Entre pop et folk et à l’orée de la country.
"The Death Defying Adventures of…"
FRANKLIN COUNTY TRUCKING COMPANY
Amateurs de gros son, cet album vous attend. S’il doit y avoir un rapprochement à faire avec la country ce serait avec les Kentucky Headhunters. N’étant pas un spécialiste du rock sans roll je situerai la musique des Franklin entre Status Quo et le rock sudiste. Une country, une ballade et un country-rock échappent au rouleau compresseur parmi les douze titres. Il y a donc un potentiel.
"Everything Beautiful"
Si vous n’appréciez que le style country cet album n’est pas pour vous. Par contre si dans votre jeunesse vous écoutiez Otis Redding, Carla Thomas ou Percy Sledge vous pourrez être intéressé par cette chanteuse établie à Austin et qui semble se spécialiser dans les ballades soul. Donc pas de rhythm and blues à la Wilson Pickett mais de la soul comme on en faisait chez Stax ou Tamla Motown dans les années 60, avec de l’orgue Hammond à tous les étages et ce son de basse bien distinct.
"We Lost Track Of The Stars"
Encore une belle découverte. Il faut monter dans le Montana pour la trouver en la personne de Marcedes Carroll. Une chanteuse d’autant plus intéressante qu’elle ne s’inscrit pas vraiment en tant que représentante d’une country music traditionnelle ou contemporaine. En fait c’est son interprétation qui la situe en lisière d’une country conventionnelle. Ses ballades par exemple sont plus proches de Julie London que de Tammy Wynette. Tout comme Kimmie Bitter précédemment évoquée Marcedes n’hésite pas à aborder la variété américaine avec chœurs façon 50’s. Elle nous offre même un duo dans la pure tradition Nancy Sinatra & Lee Hazzlewood. Pour l‘aspect country elle n’omet pas de faire figurer la pedal steel guitare comme dans l’excellent tempo rapide en ouverture et se permet une belle reprise bien personnelle du Crazy de Patsy Cline. Autre reprise avec Save The Last Dance For Me de Doc Pomus et Mort Shuman. Voici une artiste qui mérite d’éclater au grand jour.
"Purple Gas"
Seulement six titres sur ce mini album. J’en aurais bien aimé cinq de plus. Et oui la demoiselle possède un vocal attachant et son répertoire est fort plaisant. Elle semble bien entourée notamment par un guitariste électrique et un pianiste pour le rapide Lightning In July, par une mandoline, un banjo et une pedal steel guitare pour l’acoustique August ou encore par le fiddle sur la ballade Purple Gas. Un excellent début qui promet et cette jeune Canadienne n’a que vingt ans.
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